propos cinglants de Abou Mazen envers Israel

Publié le par moshé drai

Dans un discours particulièrement cinglant prononcé à Ramallah, le chef de l'AP Mahmoud Abbas (Abou Mazen), a affirmé qu'il ne reconnaissait pas Israël comme un Etat juif. Abbas a ainsi repoussé la demande du Premier ministre Binyamin Netanyahou qui souhaitait voir les Palestiniens reconnaître l'Etat juif.

"Un Etat juif, c'est quoi ? Vous pouvez l'appeler comme bon vous semble, mais je ne l'accepte pas et l'affirme publiquement !", a déclaré Abbas. Et d'ajouter que la question a déjà été débattue au cours de la Conférence d'Annapolis. "Vous pouvez appeler votre Etat la république sioniste, hébraïque nationale socialiste, si ça vous chante. Moi je n'en ai que faire, mais j'exige que l'Etat d'Israël ne dépasse pas les frontières de 1967, celles d'avant l'occupation des territoires palestiniens."

Le chef de l'AP a clarifié que non seulement il n'avait pas l'intention de remplir cette condition posée par Israël, mais qu'il ne demanderait pas plus au Hamas de reconnaître l'Etat d'Israël. "Cette reconnaissance [celle de l'Etat d'Israël] n'est demandée qu'au gouvernement de l'AP sur la base des accords signés par les Palestiniens", a affirmé Abou Mazen, qui a ajouté que les Palestiniens étaient prêts à reprendre les négociations, mais en posant plusieurs conditions.

Abbas a affirmé qu'avant de pouvoir reprendre des pourparlers, l'Etat d'Israël devait accepter le principe de deux Etats et celui des territoires contre la paix. Abbas exige également qu'Israël cesse les constructions dans les localités juives de Judée Samarie et accepte l'initiative arabe. "Lieberman a déjà affirmé qu'il s'y opposait, alors qui y-t-il à ajouter ? Lorsque les Israéliens changeront d'avis, nous recommencerons à parler", a déclaré le chef de l'AP.

Ce dernier a continué à déverser son sac de griefs en accusant Israël de voler de l'eau aux Palestiniens : "Les Israéliens volent notre eau, puis ils nous la vendent."

Abbas n'a pas lésiné non plus sur les critiques contre le nouveau ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman qui "chante à l'extérieur du nid international". Abbas entendait par là que les positions de Lieberman sont opposées au consensus international concernant les principes du processus de paix et de deux Etats. Abou Mazen a conclu en rappelant qu'il ne renoncerait pas aux frontière de 67, que les frontières d'Israël avaient été définies avant la guerre des Six Jours et qu'Israël n'avait pas droit à "un centimètre de plus".

Le député Michaël Ben Ari (Ihoud Leoumi) a réagi aux propos d'Abou Mazen selon lesquels "il ne reconnaîtrait jamais Israël comme Etat du peuple juif": "Enfin, Abou Mazen a dit les choses clairement et à dévoilé son vrai visage. Ses propos sont la preuve irréfutable qu'il est vain de vouloir négocier avec les prétendus ‘modérés' qui veulent en fait détruire l'Etat d'Israël étape par étape".

Les responsables du ministère israélien des Affaires étrangères ont, pour leur part, affirmé : "La reconnaissance d'Israël comme l'Etat souverain du peuple juif est une étape cruciale et nécessaire dans le processus de réconciliation historiques entre Israël et les Palestiniens. Plus tôt les Palestiniens intérioriseront ce fait élémentaire et fondamental, plus tôt la paix sera possible entre les deux peuples."

Source : arouts

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